Au milieu de cette immensité lacunaire,
Comme une cloche d’eau nocturne et mordorée,
Trônait un chrysolithe aux facettes hâlées.
Je savais bien qu’au bout de cet être stellaire,
Elle était là, les yeux et la bouche mouillée,
Observant cet astre opaque blanc et reflété
Dans les eaux nues, livides et à travers la Terre.
Elle pensait sûrement à notre étoile sacrée,
A nos promesses amères qu’ont ne peut jamais taire...
Là haut, au milieux des toiles, filets argentés,
Des astres chyprés, des pensées parfois murmurées,
L’amour se mêle en une nuée téméraire.
C’est la magie de l’Espace, des fougues éloignés !