La perle célestielle, comme un joyaux crayeux,
Diamantait l’empyrée baltique et nivéen.
La nitescence se déversait dans mes yeux,
Sagittale et brumeuse, comme un espoir certain.
Je filais, enluné, dans le soir fuligineux ,
Au cœur du bois glauque et à travers le mutisme
De mon cœur délité, murmurant aux grands dieux,
La colossale ivresse brûlant le mécanisme
De l’Alma Mater pour le flave grimelin.
Entre les ombres floues, fulgurations satins,
J’avance au hasard dans la main de nigromant,
Le faisceau ivoirin de ma lampe éveillant
Dans un cortège de mystères, des sentiers cryptiques.
Voici la grotte tavelée que mon esprit a tant recherché !
A moi feu de joie et amour chrysalidé !
L’alexipharmaque, la passion euphorique,
S’étend dans notre sommeil lent et étouffé.
Je n’ai plus peur, bercé par nos rêves rousselés.