Ses cils vanillés chuchotent à nos oreilles,
Des mensonges de scène, comme des yeux d’été,
Des papillons aux ailes froissées ;
Assis en spectateurs, tous nos sens en éveils,
Nous admirons le beau Narcisse téméraire
Qui entre nadir et zénith nous fait languir,
Dans le noir fait chavirer notre cœur stellaire,
Nous fait crier, bondir, pleurer et même pâlir.
Lorsque harassé il trépasse dans l’ombre épaisse,
Dans les buddleias d’or, après quelques prouesses.
Alors, amoureuses de cet ubuesque héros,
Nous essuyons vite dans nos deux grands falots
Honteusement quelques gaves de larmes gemmées,
Dans une prolixité et bien quelques mal,
A exprimer notre amour pour ces yeux d’été.