L'aurore aux yeux pastels,
Chamarre de dentelle,
Le grand ciel délavé.
Les oiseaux effacés,
Se sont tous envolés
Vers la neige éternelle.
La ville ensommeillée
Dans un rêve d'été,
Oublie le goût sucré
Des nuages d'aquarelle,
Et les gouttes de gel,
Empreintes dans la grêle.
Le printemps est parti,
Mais il reste l'hiver,
Sa chevelure de verre,
Et les matins tous gris...