Le regard éperdu, lunatique des ombres,
M'enveloppe doucement de tous ses mystères.
Le bois enchanté où bruisse ses feuilles sombres,
l'alchimie imparfaite enchevêtrée de lierre,
Cache dans son âme les soucis des esprits.
Les gouttelettes sucrées des roses sauvages,
Tombent en stalactiques dans les ruisseaux de pluie.
La biche de Cerynée s'écorche de rage.
Des toiles d'araignées mirent dans l'aurore,
La fragilité d'une bulle remplie d'or.
Les fontaines de l'oubli gorgées de lumière,
Reflètent les cruels visages des sorcières.
Tout n'est qu'une illusion, qu'un rêve fait de soie,
Qui se languit d'amour, qui meurt puis qui se noie...