La flamme pourpre de mon cœur nu,
Profile sur les murs de mon âme,
L’ombre mortelle d’un dieu déchu.
L’amère nuit, cette immonde dame,
Lui assène enfin le souffle algide,
Qui fait pleurer l’enfant sur la tombe,
Et rire l’atroce destin fétide.
Reviens à moi ma douce colombe,
Mon insigne Hector mort au combat ;
Et dis moi pourquoi le vent t’emporte,
Ne portant ni remords ni escortes,
Dans ses bras blancs de marbre et de soie...